Surface
La superficie privative dite « loi Carrez » s’applique aux seuls lots de copropriété quelle que soit l’affectation (habitation, commerce, bureau, activité…) à quelques exceptions près.
Nous vous délivrons une attestation de superficie Carrez pièce par pièce et vous informons également des superficies annexes non prises en compte.
Cette attestation de superficie Carrez est obligatoire dans le cadre d’une vente immobilière d’un lot de copropriété (sauf exceptions)
Définition
– Art. 4-1. :
La superficie de la partie privative d’un lot ou d’une fraction de lot mentionnée à l’article 46 de la loi du 10 juillet 1965 est la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n’est pas tenu compte des planchers des parties des locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 mètre.
– Art. 4-2. :
Les lots ou fractions de lots d’une superficie inférieure à 8 mètres carrés ne sont pas pris en compte pour le calcul de la superficie mentionnée à l’article 4-1.
Surface Habitable (dite Loi Boutin)
La surface Habitable dite « loi Boutin » s’applique aux locaux à usage d’habitation.
Nous vous délivrons une attestation de surface Boutin pièce par pièce et vous informons également des superficies annexes non prises en compte.
Cette attestation de surface Habitable est obligatoire dans le cadre d’une location immobilière.
Définition
Art. R 111-2 du Code de la Construction et de l’Habitation :
Surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escalier, gaines, embrasures de portes et fenêtres.
Il n’est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d’une hauteur inférieure à 1.80m.
Surface Utile
La surface utile s’applique aux locaux à usage professionnels (bureaux, cabinets médicaux) ou commerciaux.
Nous vous délivrons une attestation de surface Utile pièce par pièce ou zone par zone ou niveau par niveau…
Cette attestation de surface Utile est recommandée dans le cadre d’une location ou estimation immobilière autre que de l’habitation).
En savoir plus
Il faut distinguer deux types de surfaces utiles :
La SUB (Surface Utile Brute) :
La surface utile brute est égale à la surface de plancher de la construction (SDP) déduction faite des :
– éléments structuraux : poteaux, murs extérieurs, refends…,
– circulations verticales : les parties non déduites dans le cadre de la SDP.
La surface utile brute peut se décomposer en trois éléments principaux :
– circulations horizontales,
– locaux à caractère social et sanitaire,
– surfaces effectivement réservées aux postes de travail (bureaux, ateliers, laboratoires, etc.).
Les locaux techniques ne sont donc pas comptabilisés puisqu’ils ont été exclus dans le calcul de la SDP. En revanche les locaux techniques en étage courant dédiés à l’usage d’un occupant, réalisés ou non postérieurement à l’autorisation de construire et qui ne concourent pas au fonctionnement général de l’immeuble, sont comptabilisés dans la surface utile. C’est la surface généralement utilisée pour l’évaluation des bureaux.
La SUN (Surface Utile Nette)
Il s’agit de la surface utile effectivement réservée au travail (surfaces administratives, de recherche fondamentale, de stockage, de production et assimilées…). Elle est obtenue en déduisant de la surface utile brute les circulations horizontales, les locaux sociaux et les sanitaires.
La surface utile, définie par la Charte de l’Expertise Immobilière cosigné par l’Ordre des Géomètres, s’applique aux locaux à usage professionnels (bureaux, cabinets médicaux) ou commerciaux de ville.
Elle est recommandée dans le cadre d’une location ou estimation immobilière.
Nous vous délivrons une attestation de surface Utile pièce par pièce et/ou zone par zone et/ou niveau par niveau… selon la complexité et la taille du bien
Surface réelle
La surface réelle, calculée selon le Code Général des Impôts -annexe III- et ayant une définition plus précise dans le BOFIP, tient compte des caractéristiques du local déclarées par le propriétaire : affectation habitation ou professionnelle (parmi les 39 catégories professionnelles). Les surfaces sont ventilées en surfaces principales, en surfaces secondaires couvertes et non couvertes et en surfaces de stationnement couvert et non couvert.
La surface réelle s’applique dans le cadre d’une démarche fiscale pour la révision des valeurs locatives cadastrales, servant à calculer la taxe foncière, la taxe d’habitation (résidence secondaire), la taxe sur les bureaux (en Ile de France).
Surface de plancher
Faire appel à un géomètre pour calculer la surface de plancher (définie par le code de l’Urbanisme à l’article R111-22) est recommandé pour plusieurs raisons liées à l’urbanisme, la fiscalité et la conformité réglementaire :
1. Obtention d’un Permis de Construire
• La surface de plancher est essentielle pour vérifier si votre projet respecte les règles d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme) et les limitations de surfaces imposées pour les nouvelles constructions ou extensions.
• Elle permet aussi de calculer les droits à bâtir, garantissant que la densité, la hauteur et l’emprise au sol sont conformes.
2. Déclaration Fiscale (Taxe d’Aménagement)
• La surface de plancher est utilisée pour déterminer la taxe d’aménagement, et un géomètre peut garantir que cette surface est calculée correctement pour éviter un trop-payé.
• Une mauvaise estimation de la surface pourrait entraîner des erreurs dans la déclaration fiscale et des régularisations coûteuses.
La surface de plancher remplace les anciennes SHOB (Surface hors Œuvre Brute) et SHON (Surface hors Œuvre Nette). Elle a été promulguée par ordonnance du 16 novembre 2011.
Cette attestation de Surface De Plancher est obligatoire dans le cadre de toute demande d’autorisation d’urbanisme.
Définition
Art. R 112-1 du Code de la l’Urbanisme :
La somme des surfaces de plancher clos et couvert sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m est calculée à partir du nu intérieur des façades. »
La surface de plancher des constructions (SPC) a été créée par l’ordonnance n°2011-1539 du 16 novembre 2011 et le décret n°2011-2054 du 29 décembre 2011. Elle sert, depuis le 1er mars 2012, à la délivrance des permis de construire et des autres autorisations d’urbanisme
La surface de plancher de la construction est définie par l’article R.111-22 du Code de l’Urbanisme, créé par le décret n°2015-1783 du 28 décembre 2015 comme suit :
La surface de plancher de la construction est égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du nu intérieur des façades après déduction :
a) des surfaces correspondant à l’épaisseur des murs entourant les embrasures des portes et des fenêtres donnant sur l’extérieur ;
b) des vides et des trémies afférentes aux escaliers et ascenseurs ;
c) des surfaces de plancher d’une hauteur sous plafond inférieure ou égale à 1,80 m ;
d) des surfaces de plancher aménagées en vue du stationnement des véhicules motorisés ou non, y compris les rampes d’accès et aires de manœuvre ;
e) des surfaces de plancher des combles non aménageables pour l’habitation ou pour des activités à caractères professionnel, artisanal, industriel ou commercial ;
f) des surfaces de plancher des locaux techniques nécessaires au fonctionnement d’un groupe de bâtiments ou d’un immeuble autre qu’une maison individuelle, au sens de l’article L231-1 du code de la construction et de l’habitation, y compris les locaux de stockage des déchets ;
g) des surfaces de plancher des caves ou des celliers, annexes à des logements, dès lors que ces locaux sont accessibles uniquement par une partie commune ;
h) d’une surface égale à 10 % des surfaces de plancher affectées à l’habitation telles qu’elles résultent le cas échéant de l’application des alinéas précédents, dès lors que les logements sont desservis par des parties communes intérieures. »
Surface au sol (établie dans le cadre de la déclaration modèle H1 ou H2)
Cette attestation de surface au sol est établie à la demande d’un propriétaire ou copropriétaire qui conteste ses impôts locaux.
Nos attestations de surfaces renseignent la consistance des pièces et précisent également à quelle ligne de l’encadré 41 ils doivent être remplis
Nous proposant aussi de remplir les modèles H1 et H2 sur simple demande.
Hormis la consistance (surface) des différentes pièces, il est aussi demandé lors du remplissage du Cerfa, d’indiquer le confort du logement (eau courante, gaz, électricité, nombre de w.c., de lavabo…) et pour les maisons les caractéristiques de l’enveloppe du bâti et de ses dépendances (type et état des murs, couvertures..)
Cette attestation de Surface au Sol est établie en cas de contestation de ses impôts locaux.
Surface de Parking (attestation de dimensions minimales des emplacements de stationnement et des voies de circulations)
Références réglementaires :
NF P 91-120 (avril 1996)
Cette attestation de Surface est établie à la demande des propriétaires de parkings car chaque emplacement, dans sa forme, sa surface, son accès, ses contraintes… répond à une « classe » bien précise pour l’administration fiscale qui en détermine un prix.
Définition
Références réglementaires : NF P 91-120 (avril 1996)
Néo-Perspective Géomètre
Jérémie Malawski
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Jérémie Malawski
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Jérémie Malawski
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Jérémie Malawski
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