Le « plan topo » est un plan orienté qui est généralement réalisé à l’échelle du 1/100è ou du 1/1000è.
Il est dressé à la demande d’un propriétaire privée, du maire d’une commune ou bien du Conseil Régional
Ce plan représente le relief du terrain (fossés, pentes, talus…), la voirie et les réseaux divers (route, voie ferrée, électricité, gaz, télécom, assainissement et eau potable…) ainsi que les constructions (bâtiments, pont, tunnel, murs …) et les limites apparentes (clôtures, haies…).
Il peut être rattaché au système géodésique légal, les altitudes rattachées au système NGF (Nivellement Général de la France) ou être indépendant.
Nota : les plans à des échelles au-delà du 1/1000è sont davantage de l’ordre du cartographe. Ils représentent plus généralement les réseaux routiers par exemple (plans pouvant aller jusqu’à une échelle du 1/1000000è)
Le plan de masse est un plan qui est généralement réalisé à l’échelle du 1/100è ou du 1/200è.
C’est un plan issu d’un relevé topographique d’une ou plusieurs parcelles contiguës. Il est essentiel à tous projets de promotion.
Sur ce plan orienté figure le bâti (avec le nombre de niveau), le non bâti (avec distinction des cours, jardins, allées…) Les murs séparatifs sont représentés avec leur symbole d’appartenance (mitoyenneté) et leurs épaisseurs. Le périmètre de la (des) parcelle(s) est (sont) côté(s) ainsi que les angles. Les cotes d’altitudes sont aussi indiquées aux endroits stratégiques et pertinents, les courbes de niveaux sont également dessinées.
L’implantation consiste à transposer matériellement sur le terrain naturel tel qu’un chantier (bâtiment, route, ouvrage d’art…) au moyen de clou ou de piquet, les différents points ou axes représentés graphiquement sur le plan-projet.
Certains points implantés serviront de repères fixes et stables pendant toute la durée des travaux. Ils devront donc rester préservés et accessibles ce qui oblige le géomètre à anticiper les risques de destruction ou de déplacement qu’ils encourent lors des allées et venues des engins, du déplacement des terres, etc
Il permet de déterminer le plateau d’altitude sur lequel est située une parcelle. Ce plan met en évidence les courbes de niveaux de l’ilot symbolisées graphiquement par des lignes droites et aussi la hauteur principale des bâtiments (arrondie au mètre) qui encercle la parcelle concernée ainsi que les vues principales et secondaires.
Ce plan est demandé par le maitre d’œuvre (généralement l’architecte) comme plan d’étude avant tout construction ou surélévation
Cette opération consiste à déterminer des points d’altitudes dont la précision varie en fonction des exigences du maitre d’œuvre.
Le géomètre peut être appelé pour venir contrôler périodiquement la stabilité d’un ouvrage ou simplement connaitre le dénivelé entre deux points.
Le profil, en long ou en travers, est une coupe du terrain qui permet d’apprécier le dénivelé de ce dernier et de calculer le cas échéant les cubatures nécessaires au retrait (terre, pierre) ou à l’ajout de matériaux.
L’auscultation, de façon générale, consiste à réaliser des mesures dans les 3 dimensions (X, Y, Z) permettant d’apprécier le comportement (déformation) d’un ouvrage dans le temps, ou de déterminer sa forme à un moment précis.
En fonction des exigences du maitre d’ouvrage (propriétaire privé, maire ou conseil général…) ou maitre d’œuvre (généralement l’architecte) le géomètre évalue les conditions d’interventions en fonction de l’ouvrage (bâtiment, pont…) et de l’environnement (zone urbaine ou boisée…), il réalise ponctuellement ou en temps réel l’ensemble de ces mesures et il en dresse un plan et rédige son rapport en détaillant les éventuels écarts par rapport à une situation initiale déterminée par des repères fixes et stables placés en début de mission.
La récurrence de cette mission est établie de concert avec le maître d’ouvrage ou le maitre d’œuvre en fonction des impératifs qu’il aura communiqué.
